Notre activité

Après 30 années de compétition passées sur les pistes de BMX, j’ai décidé de créer cette société afin de vous faire profiter de mon expérience en vous conseillant dans votre choix de matériel.

Nous n'avons que 500 références à vous proposer, c'est un choix, car en effet toutes nos pièces sont sélectionnées par nos soins.

Parmi nos références, vous trouverez des pièces d'une exceptionnelle qualité que nous testons grâce à notre équipe de 6 pilotes de niveaux National et International.

Vous trouverez également des pièces dont le rapport qualité/prix nous a semblé très raisonnable.

En BMX, et surtout pour les plus jeunes, la taille des pièces (manivelles de pédalier, cadre, potence, guidon...) est un paramètre très important pour évoluer dans les meilleurs conditions, ainsi, n'hésitez pas à nous contacter, nous serons ravis de vous faire profiter de nos conseils.

Eric Breuils

 

Français d'origine, Eric Breuils est surtout un citoyen du monde. Le BMX, l'une des disciplines du cyclisme, l'a amené aux Etats-Unis, au début de sa carrière. Il a ensuite découvert la Suisse, d'abord à Genève, puis à Sierre où son projet d'aménager une piste de BMX a pris l'eau, voici trois ans. "Le conseil communal était d'accord, le conseil général ne l'était pas", regrette-t-il. Quand bien même il vit à Rolle, il entraîne un peu partout en Suisse romande et préside le nouveau club sédunois. A 40 ans, il a donc fait gentiment le tour, sinon d'une piste, tout au moins d'un sport qu'il a découvert dans les rues de Grenoble, à l'âge de 12 ans. Et dont il a fait son métier depuis son départ aux Etats-Unis,à 23 ans. "J'y suis resté une année. J'avais créé ma propre équipe ce qui, avec les primes plus importantes qu'ailleurs, me permettaient d'en vivre. Quand je suis revenu en France, j'ai continué à me sortir un salaire avec les cours que je donne à côté. L'un dans l'autre, on s'en sort. Mais on ne s'enrichit pas pour autant..."

A son retour en Europe, alors qu'il ne pensait y faire qu'une halte, le club de Genève lui propose le poste d'entraîneur. Un contrat d'un an. Il ne repartira plus, continue à courir en Europe, grappille quelques succès, se fait gentiment une réputation jusqu'à la consécration, en 2010. En Afrique du Sud, il est sacré vice-champion du monde. Cette année, il se rate aux "mondiaux" mais remporte à nouveau l'argent aux "européens." "Le BMX est un sport complet qui nécessite de la force, de la vitesse et de la technique. C'est pourquoi plus on commence tôt, plus on acquiert les bonnes bases. Idéalement, il faudrait commencer à 10-12 ans."

Alors qu'il entraîne à Genève, il est sollicité de plus en plus souvent. Un stage ici, un week-end d'entraînement là, il se fait un nom en Suisse romande. Il intègre les clubs de La Chaux-de-Fonds et de Bex, revient en Valais pour fonder le club Sion BMX. Quand Sierre rejette sa proposition, il se tourne vers la capitale où l'accueil est plus enthousiaste. "Sion était intéressé par offrir autre chose que du foot et du hockey. Les travaux ont démarré en octobre dernier, entre les terrains du FC Châteauneuf et d'Aproz." En mai, la piste ouvre aux membres et au public. Encore qu'au début, ils ne sont guère nombreux à s'éclater sur les sauts et les virages du premier parcours créé en Valais. Ailleurs, il en sort de terre aux quatre coins de la Suisse romande. "A l'origine, nous n'étions que trois, une trésorière et un secrétaire. C'était le minimum pour créer le club." Depuis le 1er mai, les nouveaux membres ne cessent toutefois de découvrir le BMX. Ils sont une trentaine, désormais, à pratiquer cette discipline. "Nous avions "promis" à la commune de susciter des vocations auprès d'une quarantaine de personnes à la fin de la première année", poursuit Eric Breuils. "Nous y arriverons. La piste, goudronnée, est praticable par tous les temps."

A 40 ans, Eric Breuils court encore. En Suisse, il se mêle aux élites, où la concurrence est plus relevée. A l'étranger, il évolue avec les masters où il figure donc parmi les meilleurs spécialistes de la planète. Il espère être au départ de la manche romande. "Mais rien n'est moins sûr parce qu'il reste beaucoup de travail à effectuer sur la piste et dans les alentours. Ces jours, je n'ai pas eu le temps de rouler. Comme je suis placé au général et que je peux encore viser la deuxième ou troisième place, j'aimerais bien être au départ des élites. Pour le titre, par contre, c'est cuit. Il est promisà un jeune de 17 ans."

Le Nouvelliste, septembre 2011.